Sujet: AURORA ∞ and we dance all night to the best song ever. Jeu 12 Sep - 15:57 | |
| ✓ ∆urona Mohn son caratère Qui suis-je, où vais-je ? Telle est cette question qui me torture l'esprit. Je suis une personne de nature enjouée, qui croque la vie à pleine dents. Je porte un très grand intérêt sur ma relation avec les autres, que je trouve capitale dans la vie d'une jeune fille. L'on peut me trouver pathétique, superficielle, artificielle, mais je suis tout simplement cette jeune femme entière, qui n'a pas honte de ce qu'elle est. Je suis une personne très loyale et je n'hésiterai probablement pas à me mettre dans des situations désastreuses, si cela demeure pour aider un ami. J'aime le monde, les gens, la nature, bien que les soirées à la belle étoile ne m'enchantent en aucun cas. Rien n'a vraiment changé depuis la mort de ma mère, et je m’efforce de garder la tête haute, souhaitant m'anesthésier de toute forme de sentiment. Je suis une personne très franche, ce qui est à double tranchant, étant donné qu'il m'arrive souvent de blesser mon entourage sans réellement m'en rendre compte. Mais dans le fond, n'est-ce point mieux comme ça ? Au moins, mes amis savent que jamais je ne leur mentirai. Il peut parfois m'arriver d'être méchante, vicieuse, et manipulatrice. Pour arriver à mes fins, je n'hésite nullement à déjouer le destin, bien que cela ne soit pas très légal ; j'ai pour habitude d'avoir tout ce que je veux. Aussi pitoyable que cela puisse paraître, je suis une jeune femme très rêveuse, et il peut m'arriver – quelques fois - de parler toute seule, oubliant totalement le monde dans lequel je vis. | |
ღ now, what's your story ?« Maman, je t'en supplie, ne me laisse pas » Ma voix tremblait, mon cœur était en alerte, ma tête était sur le point d'exploser, tant je n'arrivais plus à encaisser. Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait point me laisser ainsi, aussi tôt, c'était contre-nature, inhumain. J'avais encore besoin d'elle, besoin de son sourire, besoin de son soutien. Sa lumière semblait s'éteindre à petit feu, la mort résonnait déjà dans ma tête, tel un terrible chant d'affliction. Les murs blancs de cet hôpital m'angoissaient au plus haut point, ces enfoirés de docteurs voulaient la laissé mourir ici, face à ce décor morbide et sans nul charme. Les larmes roulaient le long de mes joues, telles des traîtresses, ayant beaucoup trop été retenues par de simples cris étouffés. Je ne pouvais pas, je ne voulais pas, la voir partir était pire que tout, pire que la mort en elle-même. Allongée sur ce lit de fortune, elle semblait ailleurs, son sourire n'avait point disparu. Maman semblait apaisée, maman ne souffrait à présent plus, elle souriait aux anges, tel un nourrisson découvrant la vie. Sa main toujours sur ma joue pour essuyer mes larmes, elle me supplia de ne point la pleurer, de continuer ma vie, car selon elle, j'étais promise à un grand avenir. Que pouvait bien signifier le mot futur pour une fille comme moi ? Je n'arrivais nullement à me projeter sans elle, sans celle qui m'avait donné la vie et aimer, malgré mes conneries. Je craignais le monde sans maman, je craignais l'hostilité de cette vie, cette hypocrisie qui m'avait toujours dépassée. « Promets moi d'être toujours là » Je regrettai bien vite mes mots, quand ses yeux s'humidifièrent à leur tour. Je serrai sa main davantage, lui adressant un sourire, qui ressemblait plus à une grimace qu'autre chose. Ce cancer lui avait assez déchiré le cœur, je me devais de la laisser partir, en paix. Je m'en voulais de mon égoïsme, de ma bêtise. Je n'avais point été assez à l'écoute, je l'avais cru invincible, tant sa force demeurait des plus grandes. Mais comme toute histoire fabuleuse, le héros se devait de mourir à la fin. « Je te le promets, mon ange » Dit-elle, dans un souffle qui demeurait presque inaudible.
Ses yeux se fermèrent tout doucement, elle tombait peu à peu dans un profond sommeil et je l'en empêchai pas. Sans lâcher sa main, je posai ma tête contre le mur, m'affalant davantage sur le dossier de ma chaise. À mon tour, je fermai les yeux, voulant me remémorer des jours meilleurs, avant ce chaos qui était arrivé sans crier gare. Je m'étais pendant longtemps demandée, où tout cela avait bien pu commencer et comment cette éternelle déchéance avait pu s'abattre sur notre famille, pourtant si unie. Autrefois, nous étions tout ce qu'il y avait de plus heureux, la famille parfaite, du moins c'était ce que j'avais cru derrière tous ces mensonges. Le cancer avait montré ses premiers symptômes il y a de cela deux ans, je n'avais rien vu. Ma mère avait tout fait pour me cacher sa maladie, pour me préserver de l'inquiétude, jusqu'à me mentir pour ne point souiller mon âme. Je lui en avais longtemps voulu, bien que cette haine intérieure m'était destinée. Je m'en voulais de mon aveuglement, je m'en voulais de ne point avoir entendu son cœur, devenu trop bruyant, de ne point avoir vu son regard se noircir, sa détresse. Je me mordis la lèvre inférieure, essayant de nouveau de retenir mes larmes, je ne pouvais point m’effondrer, pas devant ma mère. Je le savais, c'était la fin, mais je ne voulais point qu'elle emporte le poids de ma souffrance dans la mort, elle méritait de s'en aller en paix. Mon père n'avait pas eu le courage de venir aujourd'hui, il n'y arrivait plus. Il aimait ma mère plus que tout, mais il ne voulait se faire une raison, il ne voulait se résigner au fait que sa femme s'en allait, vers un chemin sans retour. Une nouvelle fois, je laissai libre champ à mes larmes, ne me retenant plus. Ma mère en avait fait des erreurs, en avait fait des conneries, mais elle demeurait à tout jamais l'ange de ma vie, mon rayon de soleil dû à sa trop grande légèreté. Sans ma mère, je ne demeurais qu'un pauvre mouton égaré, dans ce monde beaucoup trop vaste pour moi. Je me mis à fredonner une chanson, une musique que je pouvais écouter en boucle, mais que pourtant, maman détestait. Peut-être que cela la pousserai à rester en vie, uniquement pour me sermonner, me hurler son agacement. Une autre larme tomba, que j'essuyai d'un revers de manche, pour ne point paraître plus faible que je ne l'étais déjà. Dans ce monde, tout n'était que dans l'apparence, nous étions tous condamner à paraître, nous perdant nous même dans le chemin de l'hypocrisie.
Je sursautai à l'entente d'une sonnette et me redressai, horrifiée. Je regardai les machines, l'une d'elle qui affichait une ligne raide, celle de son exécution. Elle partait, elle s'en allait. Je sortie en trombe de la chambre, hurlant à l'aide, bousculant des personnes sur mon passage, me fichant d'être prise pour une folle. Entendant le signal d'alerte, des dizaines d'infirmières s'étaient dirigées vers la chambre, me bousculant à leur tour. Je restai derrière la fenêtre vitrée, m'appuyant sur le mur, le regard vide.
Je ne réalisai son départ que lorsque l'on leva les draps sur elle, lorsque j’aperçus son corps inerte. Je me laissai glisser le long du mur, le regard toujours vague, aussi mort, car je l'étais, mon âme s'en était allée avec elle. Je claquai ma tête contre ce mur, échappant un cri étouffé. Je me sentais sombrer dans la folie, ma vie s'était arrêtée, maman avait emporté tout ce qu'il y avait de bon en moi. Que Dieu me pardonne, mais j'avais perdu toute foi en ce monde, toute foi en lui, bien que je ne puisse être égoïste. Pourquoi une telle affliction ? Pourquoi les choses ne demeuraient guère simples pour une jeune femme comme moi ? Je n'avais que quatorze ans et me voilà désormais amputé de tout ce qu'il y avait de plus cher à mes yeux. Pourtant, je me devais de rester forte, d'être celle que j'avais toujours été, celle qui gérait toutes les situations. Maman comptait sur moi, il n'était guère question de s’effondrer, bien que je sois ravagée de l'intérieur, détruite. Ne cachant plus mes larmes, je m'étais relevée et m'étais approchée de la vitre, dans laquelle je posai mes doigts. C'était trop dur pour moi, je ne savais si j'allais pouvoir assumer la disparition d'une mère et la déchéance d'un père. Mon cœur battait douloureusement, comme s'il voulait m'arracher la poitrine, me tuer à mon tour. Je fermai doucement les yeux, murmurant des adieux, lui murmurant à quel point je pouvais l'aimer, au delà de toutes mesures, comme celle-ci le disait si bien. Je savais que d'où elle était, elle m'entendait et qu'elle ne faillirait point à sa promesse, celle d'être toujours là, auprès de moi. « Adieu maman, je t'aime, et je ne t'oublierai jamais ». ღ in real life !Je m'appelle Maïté, j'ai 15 ans et bientôt seize en Octobre. Je suis au lycée en seconde, je suis Belieber et Directioner, sinon ma vie est pas vraiment passionnante. J'ai déjà été sur plusieurs rpg. ✓ Statut de la présentation: TERMINER ✓ Suivie par: pseudo
Dernière édition par Aurora Mohn le Jeu 12 Sep - 17:17, édité 1 fois |
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